« I love you with my iPhone » est inspiré par « La mort de Marat » (1793) de Jacques-Louis David. L’assassinat de Ben Laden par les Américains est une construction d’images avant d’être une opération de liquidation d’un adversaire politique.
Pour le public, cet assassinat est une histoire d’images autorisées par les autorités américaines : la maison de Ben Laden, la fausse tête défigurée de Ben Laden et surtout, les hauts responsables américains qui regardent cet événement à la télévision. Cependant, l’image la plus intéressante reste cette vidéo où l’on voit Ben Laden devant son téléviseur, une télécommande à la main, en train de visionner, sa propre vie racontée par les médias occidentaux. Cette image confirme la dimension d’un « être d’image » fabriqué par les médias.
En mettant l’iPhone dans les mains de « Ben Laden assassiné » à la place de la lettre de Marat, il a voulu souligner la dimension tragique du rapport que nous entretenons avec les médias qui nous manipulent et sur lesquels nous n’avons aucun contrôle.
“I love you with my iPhone” is inspired by “The Death of Marat” (1793) of Jacques-Louis David. The murder of Bin Laden by the Americans is first a construction of images before being the execution of a political opponent. Through the public’s eyes, this murder is mainly an amount of images allowed by American authorities: Bin Laden‘s house, his fake disfigured face and mainly, the big American leaders watching this event on television. However, the most interesting image is the video showing Bin Laden in front of his television, a remote control in the hand, watching his own life being told by the occidental medias. This image confirmes that Bin Laden is a “man of
image“ built up by medias.
By putting the iPhone in Bin Laden’s hand, instead of the letter of Marat, Musa wants to underline the tragic relation that we have with medias. We do not have any control on them, and they manipulate us.