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"La mort de l'auteur"
(Roland Barthes, 1968)
"Tintin Reporter à Dresde"
"Les bijoux de l’Affaire Karl Waldmann ou le buzz de la presse à scandale" R32;
Dresde, août 2015. La presse accuse. Un artiste n'existe pas. Fiction. Scandale. Escroquerie.
Ses oeuvres sont retirées du Kunsthaus Museum.
La thèse de la fraude est lancée. Enquête. Police criminelle. L'affaire fait les gros titres.
Une oeuvre ne peut exister qu'à travers l'existence de son auteur!
C'est pourquoi le fil conducteur de l'exposition tourne autour de la thèse de R. Barthes.
Aujourd'hui l'auteur est mort. Dans cette chapelle funéraire vous ne trouverez ni cercueil, ni hommages, ni biographie, ni chronologie, ni catalogue... Juste son œuvre.
Nous affirmons que seuls vos sens sont suffisants pour apprécier ce que vous voyez ici.
Nous ne vous guidons pas. Seules les oeuvres vous permettrons de décider de leur qualité.
Matériaux, couleurs, structures, compositions; vous disposez de tous les éléments nécessaires à la construction de votre jugement. Nous pensons que cet exercice est le seul moyen d’honorer l’auteur.
C'est sans aucune difficultés que nous enterrons l’auteur et tout ce que nous savons de lui.
Et ce n’est pas faute d'investigations et de recherches. Au contraire! Elles sont menées depuis plusieurs années dans un esprit multidisciplinaire. Résultats, hypothèses et analyses ont largement été publiés. Nous n’en donnons pas les références, car:
Nous sommes las de fabriquer de "l’Histoire de l’art". Cette discipline, pourtant essentielle, en vient trop souvent à renier l’essence même de la création en multipliant les critères de jugements. L’oeuvre s’oublie derrière l'étude du contexte de sa création.
Nous sommes las de nous justifier auprès d’une presse démissionaire, qui renonce à éduquer son lecteur. En préférant le sensationnel à la réflexion, ce journalisme est esclave de la dictature de la rentabilité.
Ne vous laissez pas submerger par la perte du nom et de la chaire.
Analysez cette mise en scène, son contenu et son message.
À la sortie tu peux t’être enseigné ce que les codes t’ont appris à oublier.
AKW
"The Death of the Author"
(Roland Barthes, 1968)
"TINTIN Reporter in Dresden"
“The Karl Waldmann Affair Emerald or the buzz of the sensational press! ”
Dresden, August 2015. The press accuses. An artist does not exist. Fiction. Scandal. Fraud.
His works are removed from the Kunsthaus Museum.
The thesis of fraud breaks in. Investigation. Criminal police. The case is a big headline.
An artwork cannot exist without its author!
This is why the exhibition revolves around the theory of Barthes.
Today the author is dead. In this funeral chapel you will find neither a coffin, nor tributes, nor biography, neither a chronology nor a catalog ... Just his work.
We declare that your feelings will be enough to appreciate what you see h
We will not guide you. The works alone will allow you to decide on their quality. Materials, colours, structures, compositions; all the elements necessary to build your judgment are available to you. We believe this exercise is the only way to honour the author.
It is without difficulty that we bury the author and everything we know about him.
And it's not for lack of investigations and research. On the contrary! They were conducted for several years with a multidisciplinary approach. Results, assumptions and analyzes have been published widely.
We do not give references, because:
We are tired of making "Art History". The discipline, even if essential, too often denies the essence of the work, magnifying the judgements’ criteria. The work is forgotten behind the study of the context of its creation.
We are tired of justifying the dismissive behaviour of the press, which renounces to educate and inform the reader. Preferring sensationalism to reflection, this type of journalism is slave of dictatorship and profitability.
Do not feel overwhelmed by the loss of the name and the stand.
Analyze this staging, its content and message.
When leaving you may have forgotten all you knew about art.